Je reprends une information particulièrement chaude qui est sortie le 18 avril mais commence à être reprise (ici), sous la forme d'une vidéo. On a dit qu'il ne restait aucun survivant, pourtant une vidéo montre que des hommes seraient venus sur les lieux pour liquider les personnes qui vivaient encore, alors que la carcasse était encore fumante.
Sur cette vidéo amateur, on voit plusieurs hommes qui s'approchent de la carcasse de l'avion, on voit l'un d'entre eux tirer, on entend plusieurs coups de feu.
Il semblerait que les hommes aient dit de liquider tous les survivants, et auuraient menacé le vidéaste amateur de le tuer, suite à ce qu'il avait filmé. Ces gens s'expriment probablement en russe, mais les commentaires de la vidoé semblent être traduits en polonais.
D'après le site Prison Planet, l'auteur de la vidéo, un certain Andrij, a été poignardé quelques jours plus tard. Dans un état critique, on l'aurait transporté à l'hôpital, où des hommes sont venus le débrancher et le poignarder trois fois de plus.
Les questions à se poser sont nombreuses: est-ce un canular? Si c'est le cas, il accuse les Russes et vient donc probablement du camp d'en face. A priori, la pologne était en train de se rapprocher de la Russie, et les Etats-Unis qui en ont fait une de leurs bases arrière stratégiques ne doivent pas aimer cela. Car on ne voit pas vraiment l'intérêt qu'aurait eu la Russie à liquider tout le staff polonais.
Par contre, on comprend mieux l'intérêt des Etats-Unis à le faire, et en plus en faisant accuser les russes. D'ailleurs, je ne reconnais pas du tout l'avion présidentiel sur les images de cette vidéo. Et on notera que les soldats sont sur place au moment même où la sirène retentit, ce qui est extrêmement rapide.
En tout cas, un média commercial qui en a parlé (La Tribune de Genève) a déjà une explication très rationnalle au sujet détonnations qu'on entend: "Selon plusieurs experts, les détonations proviendraient des munitions transportées par les gardes du corps du président, explosant en raison de la chaleur".
Affaire à suivre, donc...